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Page:Peyrebrune - Victoire la rouge.djvu/173

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xiv


Heureusement que vers la Saint-Jean les pluies cessèrent et que l’on put couper les foins. Comme il fallait se hâter, car maintenant l’herbe se couchait, étant trop mûre partout, on embauchait du monde pour la fenaison.

Et la Victoire ne savait à qui répondre : on se disputait cette paire de bras qui en valait quatre comme ceux que les femmes du pays apportaient au travail, molles et lentes avec la grâce dans leurs gestes.

Elle arrivait toujours la première, faisant de grandes enjambées, claquant ses sabots