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Page:Peyrebrune - Victoire la rouge.djvu/260

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victoire la rouge.

subit de la vie, le premier qu’elle eût ressenti et auquel elle s’abandonna.

C’était comme un affolement qui l’avait prise du désir de mourir.

Il ne fallait pas attendre l’homme.

Elle ouvrit la porte, regarda la lune claire qui faisait partout une blancheur d’aurore, écouta quelque peu remuer les bêtes dans leurs étables.

Et comme cette pensée qu’elle ne les verrait plus l’attendrissait, elle se mit à courir à travers bois, en pleurant si fort que cela faisait, au loin, comme le râle, toujours faiblissant, de quelque cruelle agonie.