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Page:Pfeiffer - Voyage d une femme autour du monde, trad. de Suckau, Hachette, 1859.djvu/21

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et le poëte à rendre ses pensées, de même je tiens à voir le monde. Si les voyages ont été le rêve de ma jeunesse, le souvenir de ce que j’ai vu fera le charme de ma vieillesse.

Le public ayant accueilli avec bonté et bienveillance mon Voyage dans la terre sainte, ainsi que mon Voyage en Islande et dans la Scandinavie, cette faveur m’a inspiré le courage de lui présenter aujourd’hui la relation d’un voyage de plus long cours.

Je serai heureuse si le récit de mes aventures peut causer à mes honorables lecteurs seulement une faible partie du plaisir infini qu’elles m’ont fait éprouver.

Vienne, 16 mars 1856.