Page:Phedre - Fables Hachette 1909.djvu/17

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FABLES DE PHÈDRE.
Tum, quia plus valeo, me sequetur tertia ;
Malo afficietur siquis quartam tetigerit.»
Sic totam prædam sola improbitas abstulit.

7.— LE SOLEIL ET LES GRENOUILLES

Vicinis furis celebres vidit nuptias

Æsopus et continuo narrare incipit :
Uxorem quondam Sol cum vellet ducere,
Clamorem ranæ sustulere ad sidera.
Convicio permotus quærit Juppiter
Causam querelae. Quaedam tum stagni incola :
« Nunc » inquit « omnes unus exurit lacus,
Cogitque miseras arida sede emori.
Quidnam futurum est si crearit liberos ? »

8.- LE RENARD ET LE MASQUE DE THÉÂTRE.

Personam tragicam forte vulpes viderat :
« 0 quanta species » inquit « cerebrum non habet" !

reconnue par vous ; ensuite, comme je suis plus fort que vous,
 c’est à moi que reviendra la troisième ; malheur à qui touchera à
 la quatrième ! » Ainsi la proie tout entière devint le butin de la
 seule rapacité.

7.— LE SOLEIL ET LES GRENOUILLES.

Ésope, voyant les noces d’un voleur attirer le concours du voi -
sinage se mit aussitôt à dire ce conte :
Un jour que le soleil voulait prendre femme, les grenouilles poussèrent des cris jusqu’aux astres. Tout ému de ce vacarme, Jupiter demande la cause de leurs plaintes. Alors une habitante 
des étangs lui répond : «Présentement, un seul soleil brûle,
tarit tous les bassins et nous fait misérablement dépérir dans nos
 demeures desséchées ; que sera-ce donc, s’il a des enfants ? »

8.— LE RENARD ET LE MASQUE DE THEATRE.

Un masque de tragédie vint à tomber sous les yeux d’un renard :
0 la belle tête, s’écria le renard, pour n’avoir pas de cervelle ! »