Aller au contenu

Page:Philarète Drozdov - Catéchisme détaillé de l'Eglise catholique orthodoxe d'Orient, 1851.djvu/116

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

lumière, de même un cœur pur est capable de contempler Dieu. Or, puisque la contemplation de Dieu est une source de la félicité éternelle, on doit inférer de la promesse de voir Dieu, un degré élevé de béatitude céleste.


SEPTIÈME BÉATITUDE ÉVANGÉLIQUE.


Q. Quel est le septième précepte sur la béatitude ?

R. Ceux qui la désirent doivent être pacifiques.

Q. De quelle manière accomplir ce commandement ?

R. Dans nos relations avec nos semblables, il faut toujours agir affectueusement, et ne jamais donner occasion à la discorde ; si la discorde s’introduit malgré nous, nous devons employer tous les moyens en notre pouvoir pour l’apaiser, même au détriment de nos droits, pourvu que cela ne soit ni contraire à nos devoirs, ni nuisible à qui que ce soit. Enfin nous devons tâcher de pacifier les autres, autant que nous en avons la possibilité, et lorsque cela dépasse nos moyens, il ne nous reste qu’à prier Dieu de rétablir la paix et la concorde.

Q. Quelle récompense est promise aux pacifiques ?

R. Qu’ils seront appelés enfants de Dieu.

Q. Que nous prouve cette promesse ?

R. Toute la grandeur de la vocation de pacificateur, et de la récompense qui attend les pacifiques ; puisqu’en suivant cette voie ils suivent l’exemple donné par le Fils unique de Dieu, qui est venu sur la terre pour pacifier la justice divine et la réconcilier avec le genre humain prévaricateur. C’est pour cela qu’il est promis aux pacifiques qu’ils seront appelés enfants de Dieu par la grâce, et qu’ils obtiendront un degré de béatitude digne de ce nom.