les Orientaux, qui s’en sont séparés, sont schismatiques. »
S. — Que direz-vous enfin là-dessus ?
C. — Après ce que j’ai dit des prémisses de ces conclusions, je n’ai plus besoin de rien dire des conclusions mêmes.
Puisse le chef de l’Église, Notre-Seigneur Jésus-Christ, nous faire la grâce de parvenir à « l’unité de la foi » et nous introduire dans cette « Église glorieuse » où l’on ne s’accuse pas réciproquement de schisme !
S. — Bien que nous ayons déjà beaucoup discuté sur l’évêque de Rome, considéré comme chef visible de l’Église, j’ai encore à vous proposer quelques doutes et questions là-dessus.
C. — Je suis prêt à vous dire ce que je sais et ce que je trouve vrai.
S. — L’Église romaine croit que sa doctrine sur le chef visible de l’Église provient de Jésus-Christ lui-même.
C. — Faites-moi voir les bases de cette doctrine.
S. — On affirme que Jésus-Christ a nommé Pierre le Prince des apôtres et l’a revêtu, lui ainsi que ses successeurs, de la dignité de son vicaire et de chef visible de l’Église ; or, les successeurs de Pierre sont les évêques de Rome.
C. — Examinons ces deux assertions. Avec quels arguments prouve-t-on que Jésus-Christ a nommé Pierre le Prince des apôtres et l’a revêtu de la dignité de son vicaire et de chef visible de l Église ?
S. — On trouve l’argument principal de ce dogme dans les paroles suivantes de Jésus-Christ : « Tu es