à Me. la Duchesse du Maine.
Malgré tout cela, Madame, j’ai Moue à une plainte à faire. Si heureux qu’on puisse être, on n’a pas toutes ses aises dans ce monde. Vos Lettres sont trop courtes. Vous avez joué à merveille tous les sentiments ; il n’y a que leur babil que vous n’avez pas attrapé, &c.
Je vois bien, Monsieur, qu’il faut Pvous réveiller pour avoir de vos nouvelles. Si nous étions au printemps ou dans l’automne, je dirois que les plaisirs de la campagne vous occupent ; mais il me semble que, dans la saison où nous sommes, vous avez le temps de songer à vos amis, &c.
Avez-vous cru, ma chere Cousine, que M. d’Autun seroit plus aise du gain du procès de Mme. de Grignan, que moi, pour lui en avoir donné la nouvelle, & ne m’en avoir rien dit ? si vous l’avez cru, je vous assure que vous vous êtes trompée, &c.