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battues de Parques à qui on arrache leurs fuseaux, de Temps à qui on coupe les aîles, &c. sont d’un merveilleux secours pour un homme qui veut remplir la page à quelque prix que ce soit.
Le mieux est de souhaiter tout simplement une heureuse année, & de demander aux personnes qu’on cultive, la continuation de leurs bontés, en les assurant d’une gratitude éternelle. Un des plus beaux souhaits qui aient jamais été faits dans ce genre-là, est celui d’Ovide à Germanicus :
Dî tibi dent annos, à te nam cætera sumes.
Le P. Brumoi le paraphrase ainsi :
Ovide pour vos destinées,
Feroit les souhaits les plus doux ;
Que le ciel donne les années,
Vous trouverez le reste en vous.