avons perdu le pauvre Chevalier de Grignan. Je vous avoue que j’ai été sensiblement touchée de cette mort. Elle arriva samedi 6 Février[1], à quatre heures du matin. Si une fin véritablement chrétienne doit consoler des Chrétiens, nous devons nous consoler par l’assurance de son salut. Jamais, plus de résignation, jamais plus d’amour de Dieu, jamais plus de graces visibles, &c.
depuis Mme. de Staal.
Je suis bien fâché de vous annoncer la perte que nous venons de faire de feu M. Brunel, votre ami & le mien. Vous perdez, Mademoiselle, plus qu’un autre, parce qu’il vous estimoit plus que personne du monde… Je souhaite que cette austere raison dont je me plains quelquefois, ne vous abandonne pas dans une si triste occasion.
Nous venons de perdre une excellente amie en perdant Mme. de Mont-
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