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DES FAITS
ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES
DE L’ANENCÉPHALIE,
observés sur un anencéphale humain né à paris en mars 1821[1].



La fréquence de ces monstruosités est remarquable et tient peut-être à quelque chose de plus simple qu’on ne l’a cru généralement. Les ouvrages des médecins nous en font connaître plusieurs, et j’en sais de très-bien conservées dans toutes nos collections de Paris. À ne citer que les faits les plus récens et répandus dans un très-court rayon, voilà trois anencéphales. Le premier est un individu né à Dreux le 21 juillet 1808, et qui a été publié avec figures par M. André, chirurgien, dans l’Annuaire de la société de médecine du département de l’Eure, année 1810 ; un second est le sujet né à l’Hôtel-Dieu de Paris en février 1816, dont M. le professeur

  1. J’ai lu ce Mémoire à l’Académie des Sciences le 19 mars 1821, sous le titre d’Observations d’Anatomie pathologique sur un anencéphale humain, éclaircissant quelques points de l’histoire des nerfs. J’en ai retouché depuis quelques parties.