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Page:Philosophie anatomique des organes respiratoires.djvu/106

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devenu l’objet de controverses et de quelque réclamations, je le conçois. Borné alors à la seule considération du sternum, je laissais autour de cet appareil tant d’indéterminées qu’il était assez naturel, qu’à l’égard de ces pièces, on attendît que j’eusse rempli mes promesses, et qu’on ne jugeât pas sur un seul échantillon d’un système d’idées qu’une seule exception pouvait détruire.

Mais aujourd’hui que ce système, par les résultats où l’on est parvenu sur le crâne, a reçu une sanction si remarquable ; aujourd’hui qu’on est bien informé que toutes les parties osseuses de la tête, quels qu’en soient le nombre, la forme et les usages, sont, dans tous les vertébrés, des déductions les unes des autres, on pourrait revenir sur ses pas, et méconnaître en plusieurs points cette unité de composition organique, dont la première pensée remonte à Aristote ! Je ne le crois pas. Dans ces circonstances, j’ai dû faire un retour sur moi-même et m’attribuer


    entre les clavicules et les hyoïdes ; Vicq-D’Azir, en 1774 (Savans étrangers, tome 7, page, 24) au bandeau osseux qui porte les nageoires pectorales ; et enfin M. Cuvier (Leçons d'Anat. comp., tome I, page 214) à un assemblage de pièces étendues dans quelques espèces autour des viscères antérieurs de l’abdomen.