Page:Philosophie anatomique des organes respiratoires.djvu/88

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cherche à dessiner à grands traits l’organisation. En outre on commence déjà à ne plus tant parler de cette succession progressive des êtres, et l'on se débarrassera sans doute de même de ces vieilles locutions, les êtres les plus parfaits, au fur et à mesure que l’on se convaincra davantage que ce n’est pas la meilleure et la plus sûre manière de philosopher que de s’apporter toujours soi-même pour terme de comparaison.

Quant aux reptiles, je me garderai bien de les faire entrer dans mes élémens de calcul sur l’organisation, si je veux parvenir à la connaissance de ses lois les plus générales ; ils me feraient, je puis ajouter, ils m’ont toujours fait prendre une fausse route, parce que, selon moi, la classe des reptiles n’existe pas, en tant que c’est un type secondaire qui est bien tranché, qui a des limites bien naturelles, et qui n’admet que des modifications qui se déduisent les unes des autres. Etrangers entre eux, ils aboutissent à un point de centre ; non, en quelque sorte, parce que celui-ci les attire, mais parce qu’il ne les repousse pas : rappelant sous quelques rapports l’organisation des mammifères, et, comme ovipares, plus véritablement celle des oiseaux et des poissons, ils ne viennent se placer sous les mêmes considérations qu’à raison d’une