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Page:Philostrate - Traité sur la gymnastique, trad.Daremberg, 1858.djvu/65

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ou enfoncés donnent encore d’autres signes ; la nature, en effet, indique les saisons par les astres, et le caractère par les yeux. Il faut encore examiner les caractères du corps des athlètes, comme dans la statuaire [en tenant compte de la correspondance réciproque des parties] ; ainsi on jugera de la cheville du pied par le carpe, de l’avant-bras par la jambe, du bras par la cuisse, des fesses par l’épaule ; l’un des côtés du dos doit être comparé à l’autre ; la poitrine doit avoir le même degré de proéminence que les hanches ; et la tête, qui est une image de tout le corps, doit être en exacte proportion avec toutes les parties.

26. Ces circonstances que je viens d’énumérer étant constatées, ne croyons pas cependant qu’on puisse faire passer aux exercices eux-mêmes ; il faut encore isoler celui qui doit s’y livrer, et soumettre sa constitution à un examen pour déterminer comment elle est faite et à quoi elle s’approprie ; en effet, lorsqu’on a besoin de chiens ou de chevaux, les chasseurs ou les palefreniers doivent raisonner de la manière suivante tous les chiens ne conviennent pas à la même espèce [de chasse] ou contre toute espèce de gibier, mais le chasseur se sert des uns pour telle espèce et des autres pour telle autre ; on emploie les chevaux, les uns comme chevaux de chasse, les autres comme chevaux de bataille, et les autres comme chevaux de trait ; encore, ces derniers, ne les prend-on pas au hasard, mais selon que chaque cheval est propre