pas faire tourner le dos à un festin savamment ordonné.
La gourmandise devient-elle gloutonnerie, voracité, crapule, elle perd son nom et ses avantages, échappe à nos attributions, et tombe dans celles du moraliste, qui la traitera par ses conseils, ou du médecin, qui la guérira par les remèdes.
La gourmandise, telle que le professeur l’a caractérisée dans cet article, n’a de nom qu’en français ; elle ne peut être désignée ni par le mot latin gula, ni par l’anglais gluttony, ni par l’allemand lusternheit ; nous conseillons donc à ceux qui seraient tentés de traduire ce livre instructif, de conserver le substantif, et de changer seulement l’article : c’est ce que tous les peuples ont fait pour la coquetterie et tout ce qui s’y apporte.
Je remarque avec orgueil que la coquetterie et la gourmandise, ces deux grandes modifications que l’extrême sociabilité a apportées à nos plus impérieux besoins, sont toutes deux d’origine française.