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A LA MÉMOIRE
De madame Adélaïde GINOT,
Epouse de M. RAVENNEL, commissaire des guerres,
Enlevée à sa famille et à ses enfans,
Le 12 octobre 1813.

Si les vertus pouvaient prolonger la carrière,
Adélaïde, hélas ! eût vécu plus long-temps :
Elle fut tendre épouse, elle fut bonne mère ;
Plaignez son époux, ses enfans.


III. A droite, en montant, dans la même direction, on remarque un tombeau, en pierre, surmonté d’une urne, en marbre noir, sur laquelle est écrit en lettres d’or :

CINERARIUM.

Ici dort à l’abri d’un simple monument
Une amie, une épouse, une mère chérie,
Qui du bonheur des siens fit celui de sa vie,
Et fut riche des dons versés sur l’indigent.

Au-dessous de ces quatre vers, sont quatre autres vers latins, qui n’en sont que la traduction littérale :

Cara parens natoe, conjux dilecta marito,
Hoc tumulo modico dulcis amica jacet :
Illa suis vitam dedit ingeniosa beandis
Ære dato miseris dives et illa fuit.
J. F. GRACE des Isnards,
Epouse de J. A. BERGON, conseiller d’état,
Née, à Paris, le 14 septembre 1767 ;
Morte, le 17 Juin 1814.

Ce tombeau est entouré d’un fort joli jardin, cultivé