Page:Piétresson de Saint-Aubin - Promenade aux cimetières de Paris.djvu/80

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Fuit artis medicæ tironum patronus.
Amicis carus ! unica conjugis dilectissimæ cura !
Obiit, anno reparatæ salutis M. D. CCC. XIV,
Die vigesima prima novembris, ætatis vero suæ 70.
Requiescat in pace.
Hoc monumentum, amoris pignus, erigi curavit dilectissima conjux
Maria NAUDIN,
Eodem in sepulchro, jubente Deo, olim recondenda.


XII. Au-dessus, un peu à gauche, est un tombeau carré, en forme de piédestal et en pierre simple, au milieu d’un petit jardin très-bien entretenu, et entouré d’une grille. Un buste, en marbre blanc, d’une parfaite ressemblance, est placé sur cette tombe. Au bas, sur le tombeau, on lit :

Marie-Antoinette-Joseph
RAUCOURT.
15 Janvier 1815.

Derrière est écrit :

Terrain de 12 mètres
Concédé à perpétuité.

Ainsi, malgré la résistance des prêtres, qui, lors de son décès, faillirent, par leur en entêtement, causer une émeute, cette célèbre actrice, qui fait aujourd’hui un si grand vide sur la scène française, jouit paisiblement d’un petit coin du cimetière du père La Chaise, après avoir rempli la France et l’Italie de la gloire de son nom (voyez mademoiselle Chameroy, au Champ du Repos, no  X).


XIII. A côté de mademoiselle Raucourt, à gauche, est une