Aller au contenu

Page:Piétresson de Saint-Aubin - Promenade aux cimetières de Paris.djvu/91

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pas donné le discernement nécessaire pour reconnaître, dans la lutte terrible à laquelle il a pris une part malheureusement trop active, ce qui pouvait être plus avantageux à sa patrie…


XIX. À gauche, et presque vis-à-vis le bosquet qui couvre les restes de Labédoyère, est un tombeau construit en marbre blanc, et élevé d’à peu près cinq pieds. Sur la face principal, on lit cette épitaphe :

ICI REPOSE
Claire-Amélie-Victoire de JONQUIÈRES,
Née, le 26 août 1813 ;
Morte, le 21 avril 1814.

Au-dessous de cette inscription, est sculpte un hibou ou chouette, oiseau nocturne, et ami des lieux solitaires et funèbres. Il tient dans ses pattes deux branches de lis. Au-dessous est cette autre inscription en vers :

Comme une frêle et tendre fleur,
J’ai vu, des le matin, la fin de ma journée ;
Je croissais pour aimer ; ce fut tout mon bonheur.
Le regret de ma perte est la seule douleur
Qu’a mes bons parens j’ai donnée.


XX. Sur le penchant de la colline, à gauche de la vallée, presque à côté du tombeau de mademoiselle de Jonquières, est celui du fils de M. Le Maire, professeur à l’école normale de Paris. Ce tombeau est de forme triangulaire, en marbre noir granit. Aux trois angles du tombeau, sont trois urnes en marbre pareil, sur lesquelles sont écrits, pater, mater, filius. Sur la façade qui est au sud-est, et dont l’urne porte filias, on