Page:Piétresson de Saint-Aubin - Promenade aux cimetières de Paris.djvu/98

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Veuve de M. MICHEL, docteur en médecine,
Née à Rouen, le 29 avril 1749 ;
Morte à Paris, le 15 septembre 1815.

Ci git la plus tendre des mères,
Celle qui m’adopta dans les nuits du malheur :
Je dus à ses vertus mes jours les plus prospères,
Je lui dois, à sa mort, ce tribut de douleur.

Au bas de cette épitaphe sont gravées, aussi en or, deux branches de cyprès.


XXIII. Sur le point le plus élevé du cimetière, d’où la vue s’étend et plane sur la partie orientale de Paris, et sur toute la vallée située entre cette cité et Vincennes, est un petit plateau appelé autrefois, à cause de sa superbe position, le Belvédère. Là, au milieu, et sous l’ombrage de huit tilleuls plantés en carré, est une tombe très-bien exécutée, en forme de petite maison. Sur la façade principale, qui est du côté de Paris, est gravée cette épitaphe :

FRID. MESTREZAT
Ecclesiœ Genev. alumnus,
Basil. pastor dilectus,
Paris. spes et decus,
Doctrind, eloquio, morum amœnitate
Conspicuus,
Uxori, liberis, amicis ante diem ereptus,
Die VIII maii an. MDCCCVII,
Ætatis XLVII,
Fide jam resurgens,
HIC JACET.