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Tu n’as que ce seul bien : ces pleurs chauds et nombreux,
Mais que ce bien est grand !… Quel sage ne l’envie ?…
C’est tant avoir un cœur que l’avoir malheureux,
Souffrir d’amour c’est s’appuyer tant à la vie !…
Non, ne les crois pas vains, ces pleurs silencieux,
Dans le secret des nuits, pleinement, vis leur drame,
Ah ! répands-les, ne leur devrais-tu, pauvre femme,
Que le geste émouvant de te voiler les yeux !