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Page:Picard - Sabbat, 1923.djvu/53

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SABBAT

Sur quatre-vingts pensionnaires du couvent de*** n’y aurait-il eu que moi de martyrisée, puisque j’étais la plus innocente, la plus mystique, par cette religion dont je n’ai connu que les pièges sensuels et retenu que la condamnation implacable, c’est trop, c’est trop, c’est trop.

— Vous ne cessez pas d’avouer que vous êtes possédée, malheureuse !

— Comment l’entendez-vous ? À votre façon effroyable, mesquine et ridicule, sans doute ?

Mais silence. Il sera plus digne de moi, à l’heure de ma mort, de tourner mon visage inspiré vers le soleil levant.

Adieu, Monsieur Combiendefois.