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Page:Pichot - Le Dernier roi d'Arles, d'Amyot, 1848.djvu/18

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trouvée en 1845 dans les roches calcaires des environs d’Arles, atteste, entre autre signes aualognes, que Neptune y résidait autrefois avec ses fils les deux Titans, dont Tainé se réfugia peut-être dans File qui porte encore son nom ’.

Quelques auteurs grecs et latins se contentent de faire attaquer Hercule par les Celto-Ugures , peuples que Strabon prétend être étrangers à la famille gauloise, mais qui, venus d’£spagne dans les Gaules cinq ou six siècles avant Tère chrétienne, y avaient contracté insensiblement les mœurs des Gaulois primitifs, et adopté aussi la religion druidique Il reste, de ces premiers habitants oa fondateurs d’Arles, un monument druidique, singulière construction souterraine, pratiquée dans la colline de Cordes, à une courte distance de la ville, et que le peuple appelle encore le Trou des Fées. Selon une opinion controversée, le nom même d’Arles ne serait que la contraction des deux mots ar et laith , qui dans la langue celtique signifiaient lieu humide , comme si les Ligures eussent été obligés de conquérir sur les eaux une partie de leur territoire pour l’habiter. A cette étymologie gauloise quelques-uns préfèrent Tétymologie latine d’Ara laia (large autel), parce que les Romains trouvèrent à Arles un autel consacré par les Grecs à la Diane d’Épbèsc.

Cette année encore, nous avons salué, dans la grande salie de 

GuildhaU, les effigies des deux géants fondateurs de Londres, mais à qui le peuple anglais a dévotement donné les noms bibliques d*Og et Magog.

Histoire des Gaîi/65, par Amédée Thierry ; 3/o»M»Mîn/* d’Arles, 

par Honoré Clair ; Voyage dans le Midi, de Pros|>er Mérimoo, qui sont d’accord pour faire de la grotte des Fées un monument druidique.