Page:Pichot - Le Dernier roi d'Arles, d'Amyot, 1848.djvu/30

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^ix-mémes les mystères de leur foi , déclaraient yoIodtiers la guerre aux personuificatloos et aux images symboliques des traditions religieuses de Taotiquité grecque et romaine» dénoncées comme une idolâtrie de Feofer. Dès le einqoième siècle, nn de ces prêtres, nommé Cyrille, ffoi, dans les monuments de l’architecture et de la seulptnre dont le génie de Rome avait doté Arles , ne Toyait que les œuvres du démon, en avait provoqué le renverscneat et la destruction par une prédication violente. Les Sarrasins, qoi s’emparèrent d’Arles, n’y trouvèrent donc plos que les ruines de ces édifices et de ces statues qu’on vent qu’ils aient brisés ou incendiés. Pourquoi auraient-ils été plus barbares en Provence qu’en Espagne , où ils avaient introduit nne civilisation élégante à la suite de la conquête ’ ?

Les Sarrasins n’étaient pas venus sur les bords du Rbône pour y camper, mais pour y faire un établissement, et étendre de là leur domination sur toutes les Gaules. Cbaries Martel le comprit ainsi, et n’attendit pas qu’ils eussent passé la Loire pour insurger contre eux toutes les populations soumises aux rois francs. Il les battit une première fois en 733, et entra victorieux à Arles ; il les battit une seconde fois en 736, lorsqu’un des nobles dirétiens^ un autre comte Julien, les eut rappelés ; et en mourant il recommanda à son fils Pépin de les expulser

Ce qne nous disons ici da ftnatisme du prêtre Cyrille, qui ne 

figure pas lieureusemeot sur le Martyrologe à côté de Polyencte, ne saorait atteindre les véritables saints de l’église d’Arles, ni saint Gênés, ce grerfier qui, forcé d’enregistrer les peines prononcées contre des chrétiens, brise sa plume et se déclare chrétien lui-naôme, pour partager avec eux la palme du martyre ; ni saint Hilaire, ni saint Cé-Saire, ni sainte Césaire sa SGBttr,iii saint RoUaad.