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PRÉFACE.


« Comme il y a des personnes qui ne sauraient lire sans faire des applications des caractères vicieux et ridicules qu’ils rencontrent dans les ouvrages, je déclare à ces lecteurs malins qu’ils auraient tort d’appliquer les portraits qui sont dans le présent livre. J’en fais un aveu public, je ne me suis proposé que de représenter la vie telle qu’elle est ; à Dieu ne plaise que j’aie eu dessein de désigner quelqu’un en particulier ! Qu’aucun lecteur ne prenne donc pour lui ce qui peut convenir à d’autres aussi bien qu’à lui ; autrement, comme dit Phèdre, il se fera connaître mal à propos : Stulto nudabit animi conscientiam. »
(Préface de Gilblas.)


Il n’est plus guère permis d’imprimer un ouvrage sans préface. Je ne sais si mes confrères lisent les miennes, mais je lis religieusement les leurs, surtout si on m’a prévenu qu’elles seront assaisonnées de quel-