Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/174

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Waterloo, où il assista et reçut une des dernières croix d’honneur que Napoléon jeta à ses braves pendant toute cette campagne mémorable ; plus il était triste, plus il croyait devoir prouver à Mazade qu’il ne boudait pas le danger en boudant la gloire. Les deux amis restèrent auprès du général *** tout le temps que celui-ci conserva ses fonctions ; mais elles cessèrent avant le licenciement de l’armée de la Loire, et alors ses aides-de-camp furent remerciés.

— Mon pauvre Maurice, dit Mazade en reprenant avec Babandy la route de Paris, me voilà encore ton débiteur sans trop savoir maintenant combien de temps il va s’écouler avant que je puisse être général…

— Quoi ! tu n’y renonces pas ?….

— Non certes, tant que Napoléon vivra : il est revenu une fois, il peut revenir une seconde.

— En l’attendant, veux-tu venir avec moi en Provence ?

— Non, non ; je ne suis pas sûr que tu y restes aussi volontiers désormais.

— Pourquoi ?