Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/286

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quelque jour à ma noble épouse la plaisanterie que nous nous permîmes à Mantoue envers celle du colonel Gauvancourt, à qui le corps d’officiers offrit pour sa fête une paire d’épaulettes en sucre.

— Mon cher Mazade, d’après cette conclusion, dit Babandy, je devine que, voulant nous amuser du récit de ton aventure, tu ne nous as présenté l’affaire la plus grave de ta vie que sous le jour le plus romanesque, mais qu’il y a le pour et le contre dans ce mariage, comme dans tous les mariages du monde, depuis et avant la fameuse consultation de Sganarelle ; nous en causerons donc plus sérieusement ensemble.

— Messieurs, je me retire, dit Odille.

— Du tout, madame, reprit Mazade, nous avons le temps ; car je me suis étendu si complaisamment sur mes amours, que me voilà forcé de vous demander l’hospitalité jusqu’à demain, et peut-être Maurice aura-t-il la complaisance de m’accompagner à Paris, où j’aurai à lui montrer quelques papiers de famille, que je ne pouvais appor-