Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/335

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du journal firent penser que cet article était communiqué.

C’était là, en tout cas, une cruelle vengeance de la police, si la police était l’auteur de cet article, car personne ne pouvait relever ce qu’il contenait de calomnieux. L’officier dont on flétrissait l’honneur était proscrit et contumace ; le parent qui s’était dévoué pour lui, n’importe dans quel but, était en prison, jusqu’à ce que l’autorité supérieure eût décidé si on devait le mettre en jugement. Plusieurs jours se passèrent avant que le même journal insérât ces deux lignes, que personne ne lut peut-être :

« On nous reproche d’avoir dernièrement cherché à dénaturer le dévouement du parent de M. B…, un des prévenus contumaces dans le complot du mois de… ; nous mentionnons très volontiers la réclamation anonyme qu’on nous adresse à ce sujet ; nous ignorions que notre récit pût atteindre un des fidèles gardes du corps du roi, que cet événement forcera, assure-t-on, de donner sa démission. »

En dernière analyse, quoique chacun ra-