Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. I, Gosselin, 1837.djvu/354

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bre, M. de Faisanville, le vieux chevalier de Saint-Louis, et M. Alfred de Beaurevoir, le jeune garde du corps qui avait voulu se faire caution des succès galants de son camarade, M. Théodose d’Armentières.

On sortait de table, et le vieux chevalier, heureux d’un excellent dîner, dont il venait d’assurer encore la bonne digestion par une tasse de moka, parlait avec la reconnaissance d’un gastronome du gibier qui avait été servi en rôti :

— Quels perdreaux et quels lièvres nous mangeons chez vous, depuis l’ouverture de la chasse, disait-il à mademoiselle Éléonore de Rollonfort !

— Monsieur le chevalier, répondit mademoiselle Éléonore de Rollonfort, remerciez-en M. Alfred, chasseur intrépide et adroit, qui part tous les jours de bonne heure, et revient avec de nouvelles preuves de son adresse et de son intrépidité.

— Il y a un reproche sous ce compliment, mademoiselle, dit M. de Beaurevoir ; mais je prendrai le reproche en bonne part,