boudoir, n’y trouva plus que lord Suffolk et Bohëmond de Tancarville avec Paul Ventairon.
— Eh bien ! Paul, dit-elle, remettez à l’un de ces messieurs le papier qui doit faire de moi la femme fidèle et soumise de celui à qui le sort m’a destinée.
Tous les trois suivirent des yeux, avec émotion, la main de Paul ; mais, ô désappointement… — J’ai égaré mon portefeuille ! dit-il.
— Est-il possible ! s’écrièrent à la fois lord Suffolk, Bohëmond et Maria. Paul eut beau chercher…… Rien.
— Eh bien ! dit Bohëmond, tirons nous-mêmes au sort.
— Non pas, reprit lord Suffolk, le portefeuille doit se retrouver, et je parie quatre mille livres sterling, si vous voulez bien les tenir, monsieur Bohëmond, que je suis plus heureux que vous. Je vous préviens que je ne suis pas moins heureux en gageure qu’en amour.
— Quatre mille livres sterling ! Cent mille francs ! dit Bohëmond. Perdre cent mille francs et mademoiselle Maria ! Non, mi-