Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/229

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

encore, dit Paul qui éprouvait quelque curiosité après tant d’avances.

— Eh bien, donne-moi ton adresse, je t’enverrai la mienne demain… Ah ! voilà justement le maudit bossu qui nous a retrouvés ; évitons-le.

— Au contraire, s’il a des droits sur toi, il est juste qu’il les fasse valoir. Puisque nous ne t’avons vue ni l’un ni l’autre jusqu’ici, les chances sont égales entre nous.

Cependant Paul se laissait emmener dans une autre direction par le domino noir, mais trop lentement pour être perdu de vue si quelqu’un désirait les suivre ; enfin, dans un coin du corridor où la circulation était plus facile, il s’arrêta et tourna la tête s’attendant à trouver Bohëmond de Tancarville sur ses talons. En effet Bohëmond était là !

— Beau masque, dit celui-ci, je suis toujours à tes ordres.

— Je ne suis plus seule, répondit le domino, et je te remercie.

— As-tu donc déjà gagné le pari que nous avons fait ensemble ?