Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/388

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repousser toutes les insinuations par lesquelles on me poursuit dans votre estime ? Ah ! combien vous avez été plus sage et plus prévoyante que moi avec ce que vous appeliez vos scrupules et vos superstitions, ma chère cousine ? J’ai cru même parfois, vous le dirai-je, que vous auriez été fâchée de recevoir ces papiers tant exigés par vous, et dont l’absence servait d’excuse à vos refus, quand je croyais de mon devoir de vous proposer une union qui, tout en justifiant peut-être la calomnie pour le passé, l’aurait fait au moins peut-être taire pour l’avenir.

— Ces papiers sont arrivés, les voici, Théodose.

M. Théodose d’Armentières examina les attestations consulaires laissées par M. de l’Étincelle sur la table d’Odille, et qui établissaient le décès de Charles-Maurice Babandy sur le brick la Zéphyrine, etc., etc. Voilà un argument direct, pensa-t-il, il s’agit de l’éluder le plus tendrement possible.

— Je comprends, chère cousine, que vous soyez émue, fidèle comme vous l’avez été à cette mémoire chérie. On n’aime pas deux