Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/74

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— Quant à moi, dit M. Mazade, je me charge, si vous voulez, mon cher monsieur, en ancien camarade de monseigneur l’évêque votre frère, de décider cette question délicate : j’y suis intéressé de plus d’une façon ; mais sans la connaître je prends surtout le parti de votre danseuse… Je le dois… ne serait-ce que par égard pour la princesse Indienne dont je suis le généralissime ; car ma souveraine ne s’en cache pas, avant d’être reine de Jaghire elle a été bayadère.

— La reine de Jaghire, autrement appelée la Begum Sombre ? Ah ! ma cousine en parlait souvent, dit M. de Tancarville ; que de singuliers contes on fait sur cette princesse ! et vraiment, monsieur le généralissime, vous devriez bien nous dire aussi quelque chose de son histoire, et en même temps de la vôtre.

— Volontiers, dit M. Mazade, je n’ai rien à refuser au cousin de Lalla-Rookh et à l’époux, car vous le serez…, d’une bayadère de l’Académie royale de musique et de danse.