Page:Pidansat de Mairobert - L’espion anglois, tome 1.djvu/212

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Chaque assemblée s’ouvre ainsi par un discours,que ne compose pas toujours, mais que prononce toujours un Évêque. Il roule constamment sur la Religion. Il contient par essence des déclamations véhémentes contre les incrédules, contre les progrès de l’impiété, contre les scandales qu’elle répand. Mais comme ~/cr M’c/ ? pas répondre (a), on croit que le Cler- gé feroit mieux d’avoir une Commiffion- fubGRanie chargée de l’examen des mauvais livres & de leur icfutauon. Cette Commiffion rendroit compte aux Prélats réunis de fon travail ils l’approuveroieni & le publicroieni avec la ~bIemmiÉ requife. Ce projet cft très louable : il ne s’agiroit que de trouver des coopérateurs en état de le remplir. La difcuSon en (< :) Phr-fe de M. Rouneau de Genève à M. l’Archeveqae de Paris.

Voici une anecdote anez fingniiere àcecegtrdqne me coa- toit en hM : un Incrédule. Des te :ems de Cardinal de FIenry, med ;H,eecce Enur)enceeQt€avied’Moui ?cr~n berceau le Déifme qui commcn~oic à (e montrer aftez ouvercemenc. Il ch-’rgesM.Herautc.alors Lieucenantdepolice,de In ! nnem- bler les Eccleit~qccson Religieux les plus propres à ia be- sogne. Ce Magdh’ac jet~t d’abord les yeux rur le Pere Neu- vi.te, qni n’approuva point le detlein du Cardiaa !Qa’arri- veroit-H par exemple, rëpond :c-U, fi j’aUois monter eaehaire&traicere.r~ro~Joiamaciere de l’incrédulité ? Je veux croirequ’on me fuivit :c’eit que, fans le vouloir, je ferois un Cours de Thetfme ou A :hC !~ne on ne re- dendroic qoa les objections brillantes & <pcc :eufes ooneponrroictnefnivre dans mes di !cuinons fubci !es, miaucentes & arides. jEfa~/nK~M/~fM~M : rM’n.

!n’a ;ot ::a-r-H, car ce ::e repaie Rt perdre *m Minore toute 

l’idée de Ion projet.