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Page:Pidansat de Mairobert - L’espion anglois, tome 1.djvu/35

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cherchent à l’ébranler. L’an paffé, un homme (g) connu pour ses liaisons avec le parti Encyclopedique. , ayant été élu de l’Académie Françoise, fut absolument rejette par S. M., & il fallu procéder à une autre election.

L’observateur

Puisque nous sommes sur cet article, je m’en vais vous faire une question qui vous paroîtra bien-digne d’un Protestant. Depuis que les Jesuitcs sont renvoyés de France, le Roi a-t-il un confesseur? Il me semble qu’il n'est jamais fait mention sur les Gazettes que le Roi a été confessé, qu’il ait communié.

Le courtisan

Oh !votre observation est for intérieur ! C’est ton confesseur qu’il faudroit demander cela car il en a un qu’il a choisi lui-mëme. L'anecdote est précieuse, & ne peut qu’augmenter la meilleure idée -que je vous ai fait concevoir de ce Monarque.,Obligé de renvoyer son confesseur expulsé de France avec son Ordre par le fameux Edit de 1764, il rioit intérieurement de toutes les cabales de sa Cour pour lui en donner un & ne choisoit point. Un jour qu’il étoit à la chasse, il s’écarte de ses courtisants. Dans sa course il (e trouve seul, & profitant de l'incoginito jusqu'a ce qu’on le rejoigne, il questionne ~) M. Suard. S. M. mieux instruite depuis a fait dire à ~l’Académie qu’elle ne s’opposoit plus, pour l'avenir, à ce ~qu’il parût sur les rangs.