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vii

AVERTISSEMENT
DES
LIBRAIRES ANGLOIS.



C’Est à l’infidélité du ſecrétaire de milord All’Ear que nous devons la découverte du manuſcrit que nous donnons au public. Il s’en doute : cela ſe pratique toujours ainſi, & tout avertiſſement à cet égard ſeroit inutile. Mais, ce qu’il eſt plus eſſentiel de lui apprendre, c’eſt que, ſoit que milord change ou non de ſecrétaire, ſoit qu’il faſſe enfermer, pendre, rouer, empaler ce confident, il n’en ſera pas mieux ſervi, & nous eſpérons (pour ne pas dire nous ſommes certains) que le vol ſe renouvellera tous les ans en notre faveur. Nous en ferons à l’inſtant part à nos lecteurs, & ils l’accueilleront ſûrement, car le larcin donne un grand relief aux ouvrages, n’euſſent-ils que ce mérite. Notre réflexion dénigrante ne peut pas tomber ſur celui-ci nous l’avons adopté, & nous