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Page:Pierre Corrard - Le Journal d'une Femme du Monde, 1902.pdf/123

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D'UNE FEMME DU MONDE.

Ha ! le droit de vous blesser dans votre chair, de vous froisser dans votre cœur, dans ce que vous avez de plus intime, de plus délicat et de plus respectable ! Ah ! quelle horreur !

Y a-t-il des lois pour vous contraindre à un pareil esclavage ? Se rencontrent-ils des gens pour vous blâmer si vous vous révoltez ? Est-ce un devoir de se soumettre, d’étouffer en soi le cri d’indignation, de désespoir et de douleur d’une vierge surprise dans sa bonne foi, violée dans tout son être ?

Non, non, ce n’est pas possible !