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Page:Pierre Corrard - Les Opalines, 1908.pdf/115

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LES OPALINES


Car vous les vivrez, ces jours de malheur,
Où se dénude d’attitudes l’âme :
Femme, vous connaîtrez comme les femmes,
Jusqu’en son fond, ce puits qu’est la douleur.

Ne m’en voulez pas si je vous alarme,
Et sachez, femme éclose qui partez,
Que la femme n’atteint à sa beauté,
Qu’elle n’est auguste que par ses larmes !