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Page:Pierre Corrard - Les Opalines, 1908.pdf/119

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III

Nous ne connaissons jamais l’impression d’un homme qu’à travers la nôtre : nous ne connaissons guère que nous-même émotionné diversement.

IV

Le peuple est tel, ses éléments sont différents : c’est un tout qu’on s’égare à décomposer.

V

Nous avons pris conscience : nous perdrons conscience.

Que ce qui a toujours été doive toujours être, cela m’agrée : mais que ce qui a commencé d’être ne finisse pas d’être, cela me confond.

Nous n’oublierions pas les morts aimés si nous étions immortels.

Imaginez-vous notre tête si nous retrouvions