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Page:Pierre Corrard - Les Opalines, 1908.pdf/195

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LES OPALINES

IV

LE LOGIS

On entend, dans la nuit épaisse, la pluie qui grelotte aux vitres. Nous sommes, Lariane et moi, assis devant l’âtre où les bûches s’échevèlent en flammes. Le vent tonne dans la cheminée.

Cadet, sur son séant, presque dans la cendre, immobile et satisfait, cligne ses paupières à demi-closes.

La chambre est tiède comme le sont nos pensées. C’est le repos du soir après l’effort du jour.

Lariane me dit : « Il me semble que nous sommes seuls au monde !… » Et c’est ma voix qui lui ré-