Aller au contenu

Page:Pierre Corrard - Les Opalines, 1908.pdf/25

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
14
LES OPALINES


Des maisons se groupaient en chaude pression.
Il s’échappait des toits de tranquilles fumées,
Qui s’élevaient au ciel, dans l’ombre parfumée,
Ainsi que des dévotions.

C’était très calme et doux cette béatitude,
Aussi m’étonnait-il de m’en voir attristé.
J’aurais voulu sourire et pour un peu chanter :
Je pleurai dans ma solitude.

Et la raison me vint de cet étrange ennui :
Ayant levé les yeux du flanc de la colline,
J’aperçus, se crispant, ma bruyère où sapinent
Quelques arbrisseaux dans la nuit.