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Page:Pierre Corrard - Les Opalines, 1908.pdf/28

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Le certain, que nul ne nie,
C’est qu’on voit tout différemment
— Ô la pitoyable ironie ! —
Ce qu’on croyait sans changement.

Mais après tout que nous importe,
A nous deux, ce qui restera
Du bagage que l’on porte
En ce moment cahin-caha,
Si, sur le seuil de la carrière,
Au moment d’en toucher le bout,
Resplendissant comme en arrière,
Notre amour est toujours debout.