Aller au contenu

Page:Pierre Corrard - Les Opalines, 1908.pdf/64

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
53
LES OPALINES


Hélas, dès que paraît l’aube trop élégante,
Tu vas vers ton trou, si fort que tu peux marcher,
Le jour n’est pas pour toi, splendeur trop aveuglante :
Tu rentres te cacher.

Je t’aime, mon crapaud, toi dont la laideur choque,
Humble déshérité que tout le monde fuit,
J’aime ta voix si douce, éclatement de cloque,
Qui pleure dans la nuit.