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Page:Pierre Corrard - Les Opalines, 1908.pdf/70

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LES OPALINES


La seconde poussait au milieu du chemin.
Son parfum s’exhalait comme une frêle idée,
Sa robe n’était pas riche, j’en conviens :
Je l’ai gardée.

La troisième flambait d’un beau rouge enfiévré ;
Son cœur était l’asile, en ce doux soir d’automne,
Où frémissait, balourd, un insecte enivré :
Je te la donne !