Aller au contenu

Page:Pierre Corrard - Les Opalines, 1908.pdf/97

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Elle dit. Et ses doigts caressent par instants,
Minces, vêtus d’anneaux, très pâles, des idées,
Et des ondes d’émoi glissent en même temps
Sur, menue étroitement, sa gorge fardée.

Et sous l’empire exquis de poisons absorbés,
Parmi la vapeur bleue où se mèlent les âmes,
Nous recueillons, l’esprit nébuleux et nimbé,
Tout le génie en rut de cette étrange femme.