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DU TROISIÈME CHANT.
« Suivant Vossins, la fable des Hespérides est un tableau des phénomènes célestes : les Hespérides sont les heures du soir, le jardin est le firmament, les pommes d’or sont les étoiles, le dragon est le zodiaque, ou l’horizon qui coupe l’équateur à angles obliques : Hercule, c’est-à-dire le soleil, enleve les pommes d’or, c’est-à-dire que cet astre, quand il paraît, semble faire disparaître tous les astres. »
                  (Noel, Dict. de la table, mot Hespérides.)


(5). PAGE 93, VERS 18.


Le cercle étroit des jours qui forment la semaine.

      La même allégorie se retrouve dans les amours de Diane et d’Endymion, qui eurent cinquante enfants.

(6). PAGE 95, VERS 6.


…L’astre pâlit, et son disque s’efface.

      « Divers astronomes ont essayé dans ces derniers temps de calculer cette éclipse et d’en trouver le jour. Ils s’accordent pour le 17 mai de l’année 6o3 avant Jésus-Christ, et ils trouvent que l’éclipse dut être totale pendant 4 minutes 1/2, pour le lieu de la bataille entre les rivières d’Halys et du Mélas. »
                  (Court de Gebelin, Hist. civile du calendrier.)


(7). PAGE 96, VERS 10.

 
Un cône ténébreux, attaché sur sa trace.

Inde tenebrosum sectatur in æthere conum,

Corpore quem spisso tellus in lumine solis
Defensat, cœlique trahit per aperta sequacem.

                            (Anti-Lucrèce, I. v.)