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Page:Pierre Daru - l'astronomie - poème en six chants.djvu/145

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DU TROISIÈME CHANT.

Aggredior, primusque novis Helicona movere
Cantibus, et viridi nutantes vertice sylvas,
Hospita sacra ferens, nulli memorata priorum. »

(Manilius, Astronomie, I. i.)

(11). PAGE 100, VERS 2.


N’a jamais au Caucase enchaîné Prométhée.

Riccioli trouve dans Servius que Prométhée demeurant sur le Caucase, où il était tourmenté par le besoin de deviner les lois du mouvement des astres, avait ainsi donné lieu à la fable du vautour qui lui ronge les entrailles.

(Delambre, Hist. de l’astr. mod., l. xi.)

(12). PAGE 101, VERS II.


Il dirige ses pas vers les fertiles bords Où le Nil……

Pythagore voyagea dans les Indes et en Égypte : toutes les traditions s’accordent sur cela. Dans laquelle de ces contrées puisa-t-il les connaissances astronomiques qu’on lui attribue généralement ? C’est ce qu’on ne dit pas. Quel est le peuple qui a précédé les autres dans les découvertes de cette science ? Nous ne le savons point. Je ne me charge point de prouver que cette gloire appartenait aux Égyptiens, mais j’ai cru pouvoir la refuser aux Indiens, et voici sur quels fondements. « Un peuple qui fait la terre plate, qui imagine une montagne au milieu, pour cacher le soleil pendant la nuit, qui crée exprès deux dragons, l’un rouge et l’autre noir, pour éclipser le soleil et la lune : un peuple qui place la lune plus loin que le soleil, et pose la terre sur une montagne d’or, inventeur de ces absurdités, n’est point l’auteur des méthodes savantes que nous admirons. »

(Lettres de Bailly sur l’Origine des sciences, lettre ii.)