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Page:Pierre Daru - l'astronomie - poème en six chants.djvu/314

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NOTES

« Les substances évaporables d’une comète, diminuant à chacun de ses retours au périhélie, elles doivent, après plusieurs retours, se dissiper entièrement dans l’espace, et la comète ne doit plus alors présenter qu’un noyau fixe ; ce qui doit arriver plus promptement pour les comètes dont la révolution est plus courte. On peut conjecturer que celle de 1682, dont la révolution n’est que de 76 ans, et la seule à laquelle on ait jusqu’ici soupçonné des phases, approche de cet état de fixité. Si le noyau est trop petit pour être aperçu, ou si les substances évaporables qui restent à sa surface sont en trop petite quantité pour former par leur évaporation une tête de comète sensible, l’astre deviendra pour toujours invisible ; peut-être est-ce une des causes qui rendent si rares les réapparitions des comètes, et la disparition de plusieurs plus prompte qu’on ne devait s’y attendre.

(Exp. du syst. du monde, 1. 2, ch. 5.)

(14) page 271, vers 6.

Néron… attesta l’influence…
Hélice… s’abîme tout entière.
Un Arabe imposteur, un farouche Timour…
Un autre Mahomet… tombe sous Belgrade.

Il parut deux comètes du temps de Néron, l’une en l’année 55 de l’ère chrétienne, à-peu-près à l’époque où il parvint à l’empire, et l’autre en l’année 64.

La submersion des villes d’Hélice et de Buris dans la mer de Crissa fut précédée de l’apparition d’une comète ou d’un météore.

(V. Sénèque, Quest. nat., l. 6, ch. 25 et 26)

La comète de 603 parut au temps de Mahomet, et celle de 1240 parut à l’époque de l’irruption de Tamerlan.

Après la prise de Constantinople par Mahomet II, en