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NOTES
De sa main suspendit le grand flambeau des cieux.

Des coursiers écumants la fougue comprimée
A sa voix retrouva la route accoutumée.
Avec ordre épanchant une douce clarté,
Ce dieu rendit le calme au monde épouvanté.
Les nobles fictions n’abusent pas le sage,
Mais de la vérité nous y trouvons l’image.

(Traduction de M. de Pongerville.)


(14). PAGE 12, VERS 8.


Ils sont loin d’égaler le foyer souterrain,
Reste des feux ravis à l’astre souverain.

« On a fait une estimation assez précise de la chaleur qui émane actuellement de la terre et de celle qui lui vient du soleil. On a trouvé, par des observations très-exactes et suivies pendant plusieurs années, que cette chaleur qui émane du globe terrestre est en toute saison 50 fois plus grande que celle qu’il reçoit du soleil.

(15). PAGE 12, VERS 13.


Mais sur le globe enfin les ondes rappelées
D’un continent à l’autre ont rempli les vallées.

« Tant que la surface du globe n’a pas été refroidie au point de permettre à l’eau d’y séjourner sans s’exhaler en vapeurs, toutes nos mers étaient dans l’atmosphère ; elles n’ont pu tomber et s’établir sur la terre, qu’au moment où sa surface s’est trouvée assez attiédie pour ne plus rejeter l’eau par une trop forte ébullition. »
(Buffon, Époques de la nature.)


(16). PAGE 14, VERS 7-12.


Chaque être, chaque monde est borné dans son cours,