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Page:Pierre Pichot - Description de la Peste.djvu/59

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iour & nuict ayẽt faict fruz de boys net & ẛec, tenant pluẛieurs chauffrettes plaines de braiẛe auecq perfums à ce neceẛẛaires, laiẛẛant touẛiours coffres, armeres, boëtte, garderobes ouuertes : iectant par tout le logis herbes odorferãtes comme ẛaulge, maiorane, lauandre, laurier, aẛpic : quelquefoys l'arrouẛant de vinaigre auecq eaue roẛe, ou d'aultre eaue de ẛanteur, eẛt vray ẛemblable que la contagiỡ en tel lieu ẛera plutoẛt abolie & eẛteincte qu'en l'autre.


* Vne choẛe ya bien à noter, que ceẛt'ordure & morcelle infection ẛe prent pluẛtoẛt, & plus tard s'en va de certaines vtenẛlles & meubles, come me ẛont choẛes ayant le corps mol, rare, ou poreux. Telle eẛt la paille,