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Page:Pierre Pichot - Description de la Peste.djvu/67

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droit ne boire ẛelon la ẛoi.


Amaires, Aloe, Rhabarbe, Agaric, Myrrhe, ẛemence contre les vers pour les enfans.


Adẛteingentes, Bol armeniac, terre figillée, Coral, Roẛes, Myrobalans cỡfietz, Coudougnat, pour roborer l'eẛtomach, & ẛeicher les ẛuperfluitez.


Et aultres, qui reẛiẛimples. Noix ẛeivhe ou conficte, eau diẛtillée de noix ou de fleu de noyer, huylle de noyx, prins en boullon, & tenu en lampes allumées iour & nuict en la chambre.



BRudus dict que l'ail crud ou cuict, ou en ẛaulce, eẛt excellent remede à la preẛeruation & curatiṏ de la peẛte. Car il robore la vertu, oẛte la pourriture de l'eẛtomach, chaẛẛe lacraincte & peur qu'on a de ceẛte maladie : mays à ceulx qui ne l'ont accouẛtumé, fault e cuire.

Aulcuns louent fort les lentilles cuictes, en adiouẛtant vnh peu fr vinaigre, ou veriuẛt.

Auẛsi mil prins en pain, ou en aultres formes comm'on vẛe en Biart, Medoc & aultres pays, pour la grande vertu deẛiccatiue.


AVEC ce petit regime, aydant la grace de Dieu, i'eẛpere que la peẛte ceẛẛera, ou diminuera : attendu que nous venons au temps chault & ẛec. Car tout ainẛi que le Seigneur a excité ce mal par longues pluyes & années precedentes intemerées & mal