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les associations rivales. Se passer de concours est une utopie très en faveur dans certains milieux. En éducation physique, il n’y a aucun résultat à escompter si l’on proscrit le concours. Il est donc à désirer que des rencontres régulières et assez fréquentes aient lieu entre les sections des associations scolaires des établissements d’une même région, que chaque année un match de football, un rallye, une réunion de courses à pied, des concours de gymnastique, de préparation militaire, d’escrime, etc… mettent aux prises les jeunes champions. Il ne faudrait pas pousser plus loin et permettre que des équipes scolaires en constant déplacement pussent nuire à la cause de l’éducation physique en donnant l’impression que les sports sont cultivés au détriment des études ou de la discipline.


Enseignement de l’équitation.

En dehors de l’action du professeur de gymnastique aussi bien que de celle de l’Association sportive, il est un sport dont la diffusion importe grandement à la vigueur nationale, mais dont l’organisation est à peu près impossible sans le concours de l’armée. C’est l’équitation. Ce concours fut donné pendant quelque temps, au lendemain de la guerre de 1870. On a cru devoir le retirer par la suite. Je ne saurais trop insister pour que la question soit de nouveau étudiée avec une ferme résolution d’aboutir. Les conditions ne sont plus les mêmes. Beaucoup de préjugés sont tombés et les cavaliers d’élite se convainquent de plus en plus que l’équitation populaire